jeudi 27 juin 2013

Kimi ni Shika Kikoenai (Calling you)

Nan mais... allo, quoi!   *je sors, je sors...*


Titre original: きみにしか聞こえない
Année : 2007
Réalisation, Scénario, etc. : Tatsuya Hagishima, Koichi Nakayama
Durée : 107 minutes
Pays : Japon
Genre : Drame
Adaptation de la nouvelle Calling you de Otsuichi

Avec : Riko Narumi = Ryo Aihara
Keisuke Koide = Shinya Nozaki
Nana Katase = Ryo Harada

Le début :

 Timide, solitaire et toujours en retrait par rapport à ses camarades de classe, Ryo n'a pas d'amis et est la seule élève à ne pas avoir de téléphone portable. Elle souffre de cette solitude et s'invente un téléphone imaginaire.
 Un beau jour, à sa grande surprise, quelqu'un se trouve à l'autre bout du fil...

  
Mes impressions :

 A l'origine de ce film, il y a Calling you, une nouvelle écrite par Otsuichi. Elle est extraite d'un recueil composé de trois nouvelles ayant toutes un point commun: il s'agit d'histoires d'amitiés non conventionnelles teintées de fantastique. Pour information, deux des nouvelles de ce recueil ont également été adaptées en manga, dont l'histoire qui nous intéresse aujourd'hui.

Couverture de l'œuvre originale.
Source: Wikipedia.

 J'ai été formidablement frustrée en regardant ce film, car j'ai été spoilée. En effet, avant de me lancer dans cette aventure, j'ai cherché innocemment quelques renseignements (cast complet, réalisateur, année, etc.) et j'ai eu la mauvaise idée de lire les commentaires en bas de page sur les sites où j'étais. Quelques indélicats révèlent la fin et donnent une autre information qui vient gâcher l'ambiance, une info qui n'est certes pas capitale, mais qu'il est plus intéressant de découvrir autrement que par un spoil. On le sent que je suis remontée, là?

***

 Ryo (Riko Narumi) est un personnage marginal et elle aimerait bien avoir quelqu'un à qui parler mais elle n'ose pas s'ouvrir aux autres. Traumatisée par un événement relatif à son enfance, elle s'est refermée sur elle-même et est simple spectatrice de ce qui se passe autour d'elle. Personne ne veut faire équipe avec elle en cours de sport, elle parle tout bas, etc. Sa vie va changer avec l'arrivée de Shinya qui va lui redonner le sourire.


 Shinya (Keisuke Koide) est également marginal, mais d'une manière différente de celle de Ryo. Il travaille dans un atelier où il répare des objets cassés. Gentil, serviable, souriant, il met un point d'honneur à tout réparer et ne rien jeter car il est certain que tous ces objets se souviendront de celui qui leur a redonné vie. Par extension, c'est également l'âme de Ryo que Shinya va entreprendre de "réparer".


 Kimi ni Shika Kikoenai se laisse regarder facilement une fois le premier quart d'heure passé. Plusieurs choses m'ont un peu dérangée et font que je n'encenserai pas ce film. L'ambiance est particulière, puisqu'il n'y a que très peu de dialogues à proprement parler. Quasiment tous les dialogues se font par le biais des "conversations mentales" des protagonistes. On s'y habitue bien et rapidement. En revanche, ce qui m'ennuie, c'est le fait que les personnages portent la main à l'oreille comme s'ils tenaient vraiment un téléphone. Or, on comprend très bien qu'ils communiquent, pas la peine d'en rajouter, comme dirait l'ami Maxwell. Contrairement aux autres, eux n'ont justement pas besoin de téléphone pour communiquer.
 De même, Ryo communique avec une jeune femme, mais son personnage n'est pas suffisamment développé. Qui est-elle? Pourquoi semble-t-elle au courant de certaines choses? Et en fait: elle sert à quoi, tout simplement? Du coup, je me suis mise à échafauder des trucs pas possibles à son sujet, c'était n'importe quoi! J'ai deux réponses possibles, mais elles sont un peu tirées par les cheveux. Incarnée par Nana Katase, tout ce que l'on sait d'elle, c'est qu'elle a 26 ans et qu'elle est professeur de piano.


 Les personnages principaux sont télépathes et il y a un étrange décalage temporel entre les deux endroits où se déroule l'intrigue. A Yokohama, Ryo est en avance d'une heure par rapport à Shinya, qui vit à Nagano. Ce décalage n'est pas si bizarre avec le recul et prend tout son sens au fur et à mesure que l'on se dirige vers le dénouement... et lorsque l'on connaît la fin avant d'avoir vu le film, la fin semble interminable. A ce propos, la fin m'a laissée un peu perplexe, mais je n'en dirai pas plus.


 J'ai peut-être vu un peu trop de personnages qui se plaignent et nous servent l'éternelle complainte: "Personne ne m'aime, je suis nulle et si je disparaissais, personne ne s'en apercevrait". Toujours est-il que Ryo nous chante cette complainte et pour cette raison, elle m'a un peu agacée.
 Comme tous les films d'ambiance, Kimi ni Shika Kikoenai est quasiment dénué d'action. Curieusement, je ne me suis pas ennuyée malgré cette lenteur ambiante. Si je suis fâchée avec certains détails, d'autres m'ont charmée, à commencer par cette relation très particulière et touchante entre Ryo et Shinya. Shinya a de surcroît un énorme capital sympathie. Toujours souriant, il est optimiste, il écoute les lamentations de Ryo et bien sûr, il devient un ami précieux. J'aime beaucoup la manière dont il nous est présenté.
 Enfin, j'aime les métaphores contenues dans le film, comme ce gros plan sur les hortensias sous la pluie, suite à l'une des nombreuses conversations mentales entre Ryo et Shinya. ^^

           
 Le générique est signé DREAMS COME TRUE et s'intitule "Calling you".

En conclusion :

 A l'heure du numérique et des téléphones portables, cette histoire paraît délicieusement décalée.
 Je trouve que Kimi ni Shika Kikoenai est un bon film, mais il manque un je-ne-sais-quoi qui le rendrait excellent. J'ai été un peu déçue par la fin et par un petit hic ici et là. Pour finir sur une note positive, j'ajouterai que le lien qui se tisse entre Ryo et Shinya est adorable. C'est probablement ce que je retiendrai de ce film.
 Si quelqu'un a lu le manga ou la nouvelle (ou le recueil tout entier, d'ailleurs!), qu'il n'hésite pas à donner son avis afin d'enrichir cette critique. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez commenter quand même, hein! (^^)

 UPDATE: Je n'ai cessé de penser à ce film depuis que j'ai publié mon avis et j'ai eu une révélation: je viens de comprendre qui était la mystérieuse jeune femme incarnée par Nana Katase, genre: "Bon sang, mais c'est bien sûr!". Du coup, certaines choses se sont éclairées et je ne vois plus le film tout à fait de la même façon. Il vient de marquer quelques points. 


 




IZA, le 27 juin 2013

dimanche 16 juin 2013

GM - Odore Doctor

Fire!


Titre original: GM~踊れドクター
Année : 2010
Réalisation, Scénario, etc. : Koji Hayashi, Jun Muto, Jiro Shono, Akihiko Watase
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Noriyuki Higashiyama = Hideo Goto
Mikako Tabe = Momoko Komukai
Kippei Shiina = Shintaro Himuro
Katsuhisa Namase = Seiji Urushibara
Eiko Koike = Reina Machiya
Tadayoshi Okura = Kensuke Motoki
Shinya Owada = Gozo Oyama
Norito Yashima = Tomo Sone
Hisashi Yoshizawa = Jun Ushiroda

Le début :

 Hideo est un médecin remarquable, mais sa vocation première est la danse. Il rêve de retourner dans le monde du show business 25 ans après l'avoir quitté et il ne veut plus entendre parler de médecine. Seule la malice de Momoko - une jeune étudiante en médecine - va réussir à le faire changer d'avis en lui faisant croire que ses collègues sont comme lui: d'anciens danseurs qui rêvent de reformer un groupe.
                       
Mes impressions :
           
 Il y a quelques semaines de cela, j'ai lancé un appel sur "Cui-cui", je voulais voir un drama où Noriyuki Higashiyama était au casting et je n'avais pas trop d'idées. Navigator84 a gentiment répondu à mon appel et a donc suggéré GM - Odore Doctor. Je lui en suis reconnaissante, car je me suis amusée comme une folle avec cette série complètement barrée.(^^)
 J'ai pensé qu'un drama avec un pitch aussi délirant pouvait être issu d'un manga, mais il s'avère que non. Je ne sais pas pourquoi, j'imaginais bien GM - Odore Doctor en version papier.
 D'ordinaire, les séries en milieu hospitalier ne m'inspirent pas du tout. Il fallait un argument de poids pour que je me lance. Dans le cas présent, il y en avait deux: la distribution - je connais presque tous les acteurs et je les aime bien - et le genre: une comédie, yattaaaa! J'ai foncé tête baissée.
 J'ai beau farfouiller dans ma mémoire, je pense que je n'ai jamais suivi de série hospitalière avant GM - Odore Doctor. Il y a bien Cleopatra na Onnatachi, mais l'hôpital n'était que l'un des lieux parmi d'autres où l'intrigue se déroulait. Le spectateur pénétrait également dans le quotidien de Mine-Sensei et ses collègues, ce qui me convenait tout à fait.
 Dans le drama qui nous intéresse aujourd'hui, je dirais que 90% des scènes ont pour décor ce fameux hôpital fou, fou, fou! Trêve de bla-bla, allons y faire un tour...



***

 Le "Sochin" (service de médecine générale) du CHU Meiho a une très mauvaise réputation. Les médecins qui y travaillent ont la réputation d'être une bande d'incapables. Shintaro (Kippei Shiina) vient d'y être transféré en qualité de chef de service, mais cela n'est pas du tout un cadeau de la part du directeur de l'hôpital qui a une dent contre lui. Shintaro traîne lui-même une mauvaise réputation de chaud lapin et de parvenu. Ce transfert est une sorte de punition. Tout un programme!


 Comme si cette nouvelle responsabilité pour le moins délicate n'était pas suffisante, il a sur le dos le responsable RH et le directeur de l'hôpital, incarnés respectivement par Norito Yashima et Shinya Owada - qui prend une voix grave pour l'occasion à mourir de rire. On dirait qu'il peut à tout moment se mettre à interpréter un morceau du répertoire lyrique. (^^)



 Mais quid des nouveaux collègues de Shintaro? Commençons par Kensuke (Tadayoshi Okura), qui est infirmier. C'est un personnage plutôt introverti. Il est encore jeune, mais il a déjà l'air d'être blasé par son travail. Il ne sourit pas, il est coincé. Bref, je n'aimerais pas avoir affaire à lui. ^^'


 Le docteur Urushibara a quant à lui la particularité de se balader avec d'horribles sandales noires (style godasses estivales en plastique pour faire trempette). A part ça, il détient des informations très personnelles sur tout le monde, 'me demandez pas comment il fait! Il est incarné par le sympathique Katsuhisa Namase, un acteur que j'aime beaucoup.


 Ce jeune médecin aux allures et aux mimiques de Jerry Lewis (jeune) est Ushiroda-Sensei (Hisashi Yoshizawa). Complètement introverti, il est allergique à la foule et au contact humain en général et c'est surtout un otaku pur et dur. Il a été transféré à Sochin pour des raisons que l'on pourra deviner assez aisément: son manque de communication, forcément! (^^)


 Machiya-Sensei (Eiko Koike) a la réputation d'être une bouchère sadique, même si elle n'en a pas l'air.


 Momoko (Mikako Tabe) débarque à Meiho dans le premier épisode. Momoko est interne et prend son rôle très au sérieux. Elle a comme on dit le feu sacré et elle considère que le service de médecine générale est le plus important car c'est là où l'on diagnostique les pathologies des patients avant de les envoyer dans les services adéquats. En voyant les bras cassés qui lui servent de collègues, elle est tout d'abord à deux doigts de démissionner. Elle se ravise très vite et décide finalement de ruer dans les brancards - logique, vu le contexte ^^ - et de secouer et motiver tout ce petit monde.  


 J'ai gardé le meilleur pour la fin, jugez plutôt: Hideo Goto, alias "Fire Goto" (Noriyuki Higashiyama), un médecin hypochondriaque (si, si, ça existe!) aspirant danseur. Il aurait tenté de faire ses débuts dans le show business 25 ans auparavant, mais cela s'est soldé par un échec. Son groupe ("Ami&Go") était prometteur, mais trop avant-gardiste (soi-disant). Voilà, le ton est donné.


 Il a aussi une particularité: il réfléchit en dansant (et il danse comme un dieu!). Manifestement inspiré par Michael Jackson, (à qui il a emprunté les chaussettes, les pompes et les gants!) il se lance dans une Moonwalk délirante, tourne plusieurs fois sur lui-même, etc. Bref, il se retrouve comme Michael à se toucher les bijoux de famille et il hurle: "FIRE!" et voilà: il trouve de quoi souffre le patient. Dit comme ça, cela peut paraître bizarre, mais franchement, c'est à voir!


 Au début du drama, il débarque des USA (rien que ça!) pour relancer sa carrière de danseur au Japon. Le hasard veut qu'il rencontre Momoko dans l'avion. Malgré ses réticences, il intègre Sochin car Momoko lui fait croire que les joyeux lurons décrits plus haut sont danseurs comme lui et seraient sûrement partants pour former un groupe. D'ailleurs, j'avais hâte de savoir si cela allait vraiment se faire. Hilare, j'imaginais déjà la scène.
 GM - Odore Doctor est un drama très classique dans son traitement: 1 épisode = 1 pathologie à trouver et quelques protagonistes ont leur petit épisode où ils sont mis en valeur et dans lequel ils ont l'occasion de changer en mieux.


 Néanmoins, le drama trouve son originalité dès le titre, dont les termes représentent quasiment une contradiction: "Le docteur danseur". En effet, il fallait oser faire se rencontrer l'univers de la médecine et celui du show business. Permettez-moi de vous dire que c'est un choc frontal, pour le plus grand plaisir du spectateur.


  
 De ce fait, bien que le schéma narratif appartienne à la catégorie "vu et revu", je ne me suis pas ennuyée et j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises. J'ai été notamment surprise par les talents de comique de Kippei Shiina. J'aurais pu le voir venir, il a ce quelque chose dans certaines de ses expressions et l'œil qui frise. Il faut absolument le voir faire "Fire!" comme Hideo. Je suis persuadée qu'ils ont eu beaucoup de mal à tourner certaines scènes, tellement ils se sont bidonnés.
 L'autodérision est de mise: un clin d'œil amusant est d'ailleurs fait à la carrière de Noriyuki Higashiyama en tant que Johnny. On voit son groupe au tout début dans un costume en alu (^^) qui fait très 80s... et pour cause! On le reconnaît bien, même si il s'est forcément pris un petit coup de vieux. Ceci dit, il est tout à fait charmant et je trouve qu'il vieillit bien. Pour les besoins du gag, il dit à Momoko que ce n'est pas lui, mais que tout le monde lui dit qu'ils se ressemblent beaucoup! (^^)
 Comme je n'ai pas l'expérience des séries hospitalières, je n'ai peut-être pas capté tous les éléments qui constituent la parodie, mais certains détails sont suffisamment gros: étalage de noms de médicaments et de pathologies rares que quasiment personne ne comprend ni ne connaît, erreurs de diagnostic, grand tableau trônant au milieu de la salle de pause - style carte du monde dans les films de guerre - où l'on note les noms de maladies possibles et que l'on barre au fur et à mesure des conclusions d'examens, etc.
 Les musiques sont signées Koji Endo. Elles ne sont pas inoubliables, mais elles collent bien au drama. Le générique d'ouverture est enlevé, amusant et permet de donner le ton, de même que l'ending "LIFE (Me no Mae no Mukou e)" par les Kanjani8.

En conclusion :
           
 Voilà typiquement le genre de drama dont je connais le schéma et les ficelles par cœur... mais auquel il me fut facile d'adhérer grâce notamment à cette galerie de personnages doux dingues incarnés par des acteurs en grande forme et surtout grâce à cette association inattendue et loufoque de deux univers qui n'ont à priori rien en commun.
 Consciente du fait que ce drama soit spécial, je ne vous en voudrai certainement pas si vous venez me dire que vous n'avez pas aimé - notamment à cause du schéma très répétitif. Comme j'aime ce ressort comique (lorsqu'il est réussi, et ici c'est le cas), cet aspect ne m'a absolument pas dérangée et je vais même aller jusqu'à vous conseiller GM - Odore Doctor! C'est du délire en boîte!






IZA, le 16 juin 2013

jeudi 6 juin 2013

Liebster Award

Liebster Award


 Avant toute chose, j'aimerais préciser que j'adore ce logo. Il a un petit côté rétro très sympathique! (^^) Je ne sais pas qui en est à l'origine mais: bravo!
 Il faut croire que les tags fleurissent et se développent au printemps. C'est la seconde fois que ça m'arrive cette année! Ceci étant, cela ne me dérange pas, j'aime bien les jeux et c'est l'occasion de découvrir ou de faire découvrir d'autres blogs. L'idée me plaît bien.
 Ce prix m'a été décernée par Milady, lors d'une cérémonie où il y avait plein de bishos, du champagne, une descente de marches... ah la la, on s'est bien marrés! Ahem... bref, c'est beau d'y croire, hein?  

Les règles du jeu :

- Faites la liste de 11 infos sur vous, n'importe lesquelles.
- Répondez aux questions que le blogueur qui vous a nominé vous as posées (attention, pas celles auxquelles il a répondu).
- Nominez à votre tour 5 blogueurs ou plus en étant sûr qu'ils ont moins de 200 abonnés et notifiez-lui la nomination par mail ou par commentaire.
- Trouvez de nouvelles questions à poser à vos nominés.
- Publiez le Liebster Award sur votre blog!

11 infos sur ma pomme :

1- J'essaie d'être optimiste, de voir le bon côté des choses, même quand tout va mal.
  ...et c'est pas toujours simple, ooooh non!

2- Je suis fan de Michel Audiard.
  ...ses dialogues mémorables, j'en ai appris des kilomètres par cœur rien que pour le plaisir. "Les Tontons Flingueurs" est et reste à ce jour mon film préféré.

Source: http://www.studiae.fr/breves/il-etait-une-fois-les-meilleures-repliques-de-michel-audiard-2
3- J'adore cuisiner.
 ...et détourner les recettes que j'explore, pour leur donner une p'tite touche d'Iza.  

4- Je suis une musicienne contrariée.
 ...j'avais pourtant fait le plus dur et le plus rébarbatif: 3 ans de solfège! Je regrette amèrement d'avoir arrêté la musique (suite à certaines circonstances), j'adore pourtant ça, je ne peux pas vivre sans musique. Il y a de la musique en quasi-permanence à la maison, je bosse en musique, je chante sous la douche. Bref...

5- Je suis hyper sensible et je me sens facilement nostalgique.
 ...il m'arrive de pleurer en écoutant un morceau de musique que j'aime bien, ou alors si je regarde de vieilles photos ou que je pense à de bons souvenirs. Je peux aussi pleurer de joie. Je pleure tout le temps, quoi!

6- J'adore la nature, les longues promenades en forêt, bla, bla, bla.
 ...j'aime aussi me balader le long des plages, mais lorsqu'il n'y a personne. Pas facile! Je trouve que la mer, le sable ont des couleurs absolument magnifiques lorsque le temps est à l'orage. Et pour ce qui est de la forêt, j'adore les odeurs, les bruits, les craquements, les couleurs en toute saison. Il m'arrive de m'arrêter, de contempler ce qu'il y a autour de moi. J'écoute la vie et je me dis: qui sait... peut-être que les "kodama" et les "kuna" existent, finalement? (^^)

7- Je suis curieuse.
 ...attention, dans le bon sens du terme! J'adore découvrir des nouvelles choses, faire toujours plus d'expériences, etc. (Ah non, en fait il y a une exception: je pense que je ne regarderai jamais de lakorn.) ^^

8- Si j'étais riche, je ferais le tour du monde.
 ...c'est banal, tout le monde a envie de faire ça, mais je le précise quand même. Non mais!

9- Je suis cependant attachée à mes racines.
  ...je ne sais pas si je serais capable de vivre très loin de la France plusieurs années. Je n'ai pas eu non plus véritablement l'occasion de faire le test. J'ai passé 1 an en Angleterre, j'étais bien heureuse de rentrer mais je n'ai pas non plus été traumatisée par mon séjour. Disons qu'il faudrait que je retourne dans le Nord de temps en temps. Et là, vous vous dites: comment peut-on avoir envie de vivre dans le Nord? (^^) Eh bien, oui, c'est possible!

10- Je suis une maniaque du rangement et de la propreté.         
 ...je peux comprendre ce que ressent Hwang Tae Kyung, même si je ne suis pas aussi atteinte que ce personnage, fort heureusement!

11- Je suis perfectionniste.
 ...et ce n'est pas simple, car je me mets des fois une pression pas possible à cause de ça, je suis très exigeante avec moi-même. Pffff!

Réponses aux questions de Mila:

1- Si tu devais choisir un groupe ou un artiste pour écrire / chanter l'OST de ta vie, ce serait qui?
 Oh ben, la question est ultra simple: Roger Hodgson, bien sûr! Ceci étant, j'ai l'impression qu'il l'a déjà fait. Les paroles de ses chansons sont tellement justes que c'est comme si pour chaque moment heureux ou triste de ma vie il y avait une mélodie, des paroles adaptées. Il a le chic pour dire: "Tu n'es pas seule, je suis là et je comprends ce que tu ressens car je suis aussi passé par là, etc." C'est pour ça que j'adore cet artiste: il a tout compris. Le voir en concert donne une toute autre dimension à ses œuvres et puis il communique avec son public et il est si simple et si humble, malgré le fait que ce soit une star. Et puis sa voix, douce, fragile, mais pourtant si forte (on s'en rend compte en concert!). Et enfin, sa musique, ses mélodies. Toute petite, j'étais déjà sensible à ses chansons à l'époque où il faisait encore partie du groupe Supertramp. Bon... voilà. Je l'adore, quoi.

Source: publicité.
2- Si, à l'instar de Dr Jin, tu pouvais te balancer du haut des toits des bâtiments et atterrir dans une autre époque, où voudrais-tu aller en priorité? (Garde à l'esprit quand même que si tu n'as pas de fœtus en plastique dans la tête, tu risques fort de t'écraser par terre... ah bah ouais hein, pas de poussière de fée, pas de Pays Imaginaire!)
 Dans ce cas, je serai très prudente, Mila... je n'ai quasiment plus de poussière de fée dans mes poches! (^^) Blague à part, j'aimerais bien aller faire un tour du côté des années folles. J'ai lu et relu tout Fitzgerald (romans et nouvelles), je suis une grande fan de cet auteur. Je ne sais pas si je verrai un jour la toute dernière adaptation de Gatsby le Magnifique, car j'aime tellement le roman que j'ai placé la barre très haut et j'ai peur d'être déçue.

Source: http://www.remy-de-pinho.fr/actualit%C3%A9-litt%C3%A9raire-mars/
3- Quel personnage de fiction - n'importe quelle fiction - pourrait te convaincre de passer du côté obscur de la Force? (Que ce soit parce qu'il s'y trouve et qu'il a la classe ou parce qu'il ne s'y trouve pas et que tu as très envie de le taper... plusieurs fois... jusqu'à ce qu'il saigne et ne bouge plus beaucoup...)
 Oh... ma réponse va te plaire! (^^) J'aime bien le personnage incarné par Tackey dans Orthros no Inu. Il représente le côté obscur - à nuancer, ce n'est pas tout à fait vrai, mais je ne veux pas spoiler pour ceux qui ne l'ont pas vu. Bref, dans ce drama, il a une classe folle et je trouve que c'est l'un de ses meilleurs rôles.


4- Par rapport à ton blog: à quels moments as-tu le plus envie de tout laisser tomber et, à l'inverse, qu'est-ce qui booste ta motivation?
 Iza-ware n'existe que depuis deux ans, alors je ne peux pas dire qu'il y ait eu des moments où j'ai eu envie de tout laisser tomber. C'est même tout le contraire: je suis frustrée de ne pas pouvoir poster davantage. Sinon, ce qui me booste, c'est l'envie de partager des points de vue, de faire découvrir des choses que j'ai aimées, etc. Par dessus tout, ce qui me fait plaisir, c'est lorsqu'il y a des réactions via les commentaires. J'ai adoré le petit quizz que j'ai fait pour les deux ans du blog, c'était très sympa. Mon lectorat y a fait bon accueil et ça s'est même déroulé sur "Cui-Cui" en parallèle. (^^)

5- Si tu devais imaginer le scénario du film d'horreur le plus terrifiant pour toi, quel serait-il?
 Un scénario, je n'ai pas trop d'idée... par contre, je peux te dire que ça se passerait dans un hôpital. J'ai une phobie des hôpitaux. Ce n'est pas à cause des odeurs, mais vraiment à cause du bâtiment en lui-même. Dès que j'y mets les pieds, je me décompose. Donc, ça se passerait dans un hôpital et je vois bien les chirurgiens utiliser des instruments du XIXème siècle, il n'y aurait pas d'anesthésie, etc. Voilà... t'en penses quoi?

Au suivant! 

 On en arrive à la partie délicate: trouver plusieurs personnes à nominer à mon tour. A chaque fois que j'ai été taguée, je n'ai jamais réussi à avoir le compte. Ici, la tâche est plus ardue que d'ordinaire, étant donné qu'il faut que ces personnes aient moins de 200 abonnés. Or, tous ceux que j'ai pensé nominer à mon tour en ont plus, ou alors ils ont déjà été tagués. Comme je suis maso et que j'aime bien me mettre la pression inutilement, j'essaie en plus de ne pas toujours taguer les mêmes personnes. Bref, cette partie a fait l'objet d'un travail d'investigation - il faut le savoir! - et j'ai finalement choisi de décerner un Award (et je n'ai toujours pas le compte!) aux bloggeuses suivantes:




Mes questions:

1- Quel personnage de drama aimerais-tu être dans la vie et pour quelle(s) raison(s)?

2- Quel drama conseillerais-tu à quelqu'un qui n'en a jamais vu? (afin de le convaincre que les dramas, c'est le Bien!)

3- Dans un drama, vous est-il arrivé de penser : « Mais c’est pas possible, pourquoi ils ont pris cet acteur / cette actrice pour jouer ce rôle !! Il / Elle n’est pas crédible dans ce rôle ! » ? A contrario, quel est pour vous le drama dans lequel le / la protagoniste était parfait(e) et où personne d’autre n’aurait pu incarner le héros / l’héroïne comme il / elle l’a fait ?

4- Quel drama vous a le plus surpris ? (Retournements de situations imprévisibles, changement complet de ton, etc.)

5- Dans quel drama avez-vous trouvé que les protagonistes pourraient détenir la palme des personnages les plus mal sapés ?

            Bon amusement! (^^)



IZA, le 6 juin 2013