mardi 24 novembre 2015

« LaMignonnerie »

Idées de cadeaux pour Noël !
Un peu de beauté et de douceur dans un monde de brutes:



Mine de rien, dans un mois, jour pour jour, on y sera : champagne, petits fours, dinde farcie, bûche… et surtout, surtout, SURTOUT, les ca-deaux !! Mais avant ce doux moment, il y a la réflexion, la torture de l'esprit, la panne d'inspiration peut-être ou le casse-tête pour trouver le p'tit cadeau qui fera plaisir, qui est original, mignon et qui ne vous coûtera pas un bras. Si vous êtes dans cette situation, ne bougez plus, j'ai un tuyau pour vous: la boutique en ligne sur Etsy de Sophie, nommée à juste titre « LaMignonnerie » !
Vous y trouverez des cartes, des cadres, des arbres à empreintes, etc. avec des animaux tous plus mignons les uns que les autres. Mes préférés illustrent le début de cet article. Il y en a plein d'autres. Allez donc y faire un tour, vous trouverez sûrement votre bonheur et une mine d'idées pour les fêtes.
Je vous laisse avec le lien vers le site de Sophie, ainsi qu'une sélection de quelques-unes de ses créations :






IZA, le 24 novembre 2015

samedi 14 novembre 2015

Paris. Attentats.

Paris. Attentats.


Pendant quelques jours, les affiches de dramas qui ornent le fond d'Iza-ware seront remplacées par un écran noir.

Ceci pour rendre hommage aux victimes.

Dans quelques jours, vous retrouverez les bouilles de Densha, Hermès, des p'tits gars de Kisarazu, etc. car il faut garder la tête haute et continuer. Prendre la vie à bras le corps et avec le sourire. Malgré tout. Surtout.

Mes pensées vont aux proches des victimes.


IZA, le 14 novembre 2015

lundi 2 novembre 2015

Ojichan Wa 25 Sai

Family Matters...



Titre original: おじいちゃんは25
Année : 2010
Réalisation, Scénario, etc. : Makoto Tanaka, Masaaki Sakai, Hirokazu Yamana, Yuko Kawabe
Durée : 8 épisodes de 21 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Tatsuya Fujiwara = Minoru Kurihara
Katsumi Takahashi = Norihiko Kurihara
Shunsuke Daito = Kensuke Kurihara
Kana Kurashina = Mai Kurihara
Jingi Irie = Shinobu
Momoko Kikuchi = Asuka Kurihara
Renji Ishibashi = Genko Todoroki

Le début :

Hiver 1964. Alors qu'il tentait d'atteindre le sommet d'une montagne pour prendre une photo et la donner à son fils, Minoru fait une chute. Son corps est retrouvé 46 ans plus tard dans un bloc de glace. Il a 71 ans, mais il a bien sûr gardé l'apparence du gars de 25 ans qu'il était avant ce tragique accident. Le froid, ça conserve ! (^^)
Minoru retrouve sa famille, mais celle-ci semble complètement partie en sucette: sa petite-fille gagne sa vie en qualité de kyabajo, son petit-fils est un hikikomori, son fils n'a aucune autorité chez lui et sa belle-fille a abandonné le foyer deux ans auparavant.

Il est grand temps de remettre un peu d'ordre dans cette maison!


Mes impressions :

Evidemment, en lisant un résumé de cette série sur le Net avant de me lancer dans mon “dramatage”, un mot a tout de suite traversé mon esprit: HIBERNATUS! En fait, il s'avère que le film d'Edouard Molinaro et le drama dont il est question aujourd'hui n'ont en fait pas grand chose en commun.

***

Bien, bien, bien... ceci étant dit, venons-en tout de suite aux protagonistes. Minoru (Tatsuya Fujiwara) - notre fringant papy - c'est lui :


Ahem...
Minoru a une grande passion pour la photographie. Ce violon d'Ingres est la cause de son fâcheux accident, mais comme Minoru est sorti indemne de la glace, il n'y a que du bon, à commencer par la découverte des progrès techniques en un demi-siècle: il va très vite se retrouver avec un appareil photo numérique dans les mains, ce qui va lui permettre de mitrailler tout ce qui bouge! (^^) Sacré Minoru!


 Ce que Minoru déteste par-dessus tout, c'est mentir. Ceci semble un détail, mais il a son importance! ;) C'est l'un des personnages les plus amusants. Il est également plaisant, car il a toujours le sourire, ainsi que des principes de vie très simples. Il incarne le Japonais moyen de l'ère Showa, avec tout ce que cela implique au niveau des vêtements, de la manière de s'exprimer, de se comporter... enfin: tout, quoi! Ce qu'il a le plus de mal à accepter en 2010, c'est le fait que Mai – sa petite-fille – ne soit pas Kikue, sa défunte épouse: elle lui ressemble trait pour trait! (^^)
 

Minoru a donc eu un fils: Norihiko (Katsumi Takahashi), qui fête son anniversaire dans l'épisode d'exposition et l'ambiance n'est pas franchement à la fiesta. Il n'a aucune autorité dans son foyer. Ses enfants se fichent complètement de sa présence et Asuka (Momoko Kikuchi) - son épouse - a quitté le foyer pour aller prendre un peu de bon temps en Espagne.
Norihiko a franchement une tête qui me revient. Il me fait presque pitié, tant il est gauche et tant ses efforts pour souder sa petite famille sont vains. Il a l'air d'être la gentillesse incarnée, mais on a vraiment envie de le secouer, de le voir devenir un peu plus autoritaire et reprendre le contrôle. Grâce au retour de son père, il prend enfin conscience de l'importance de la famille et se rend enfin compte qu'il ne s'est pas suffisamment occupé des siens.


Kensuke (Shunsuke Daito), le fils de Norihiko, vit reclus dans sa chambre. Il ne la quitte que pour satisfaire tout besoin naturel qu'il est inutile de préciser ici. (^^)
La chose la plus importante pour Kensuke, c'est sa chambre: à quoi ressemble-t-elle? Que fait-il exactement là-dedans? Rassurez-vous - si tant est que vous soyez en train de vous inquiéter - les réponses à ces deux questions sont données... et bien plus encore! Kensuke est un gars plein de surprises!
J'avais déjà remarqué les qualités de Shunsuke Daito pour la comédie (Cf. le drama Tumbling) et il confirme ici qu'il est bon. Il faudrait que je me penche un peu sur sa dramagraphie, je risque fort bien de tomber sur une pépite ou deux...


Quant à Mai (Kana Kurashina), la fille de Norihiko, elle semble filer un mauvais coton et ne gagne pas sa vie de la façon la plus honorable qui soit. Elle n'est pas très agréable, elle envoie volontiers son père sur les roses... sauf lorsqu'elle a besoin d'argent. Bref, une vraie tête-à-claques, a royal pain in the a**!
Cependant, elle remonte dans mon estime au fil des épisodes et je vais même aller jusqu'à dire que c'est l'un des personnages que je préfère, car Mai va beaucoup évoluer, à l'instar de son frère, d'ailleurs! Ce n'est pas spoiler que de dire cela, car le retour de Minoru a pour but de remettre tout le monde dans le droit chemin.

 
Il n'y a pas qu'au sein de son foyer que Papy met les points sur les i: nous assistons à un mémorable règlement de comptes entre Minoru et Genko (Renji Ishibashi), qui était présent lors de l'accident en 1964, mais qui n'a rien pu faire pour empêcher la chute de Minoru.
Genko a un petit-fils, Shinobu (Jingi Irie). Shinobu traîne souvent avec Mai. Ces deux-là sont proches depuis leur plus tendre enfance.
Genko et Shinobu sont les deux principaux personnages secondaires. Je découvre Jingi Irie dans le registre comique et ça lui va plutôt bien. Il m'a agréablement surprise.



Dans l'épisode d'exposition, les membres de la famille Kurihara ne font que se croiser, à un point tel qu'ils ne se connaissent même plus, ne partagent plus rien ensemble depuis belle lurette. Grâce au retour miraculeux de Minoru, le quotidien de cette famille va évoluer un peu plus chaque jour et quelquefois, de manière assez surprenante.


Quel bel exemple de « quality time » entre un père et son rejeton !
NB : Le père est à gauche et le fils est à droite, bien entendu...

Ojichan Wa 25 Sai est un drama que j'ai eu un peu de mal à apprécier au début. Il a fallu attendre l'épisode 3 pour que je commence à bien adhérer à l'intrigue. Le comique est basé essentiellement sur le décalage et le choc frontal entre deux époques. C'est là que la différence culturelle peut parfois se faire sentir, car même si l'on sourit devant ce papy qui essaie de s'habituer au fait d'être en 2010, on se doute que l'on passe à côté de références culturelles et de subtilités de la langue comme les jeux de mots, etc. et en ce qui me concerne, j'ai trouvé un peu frustrant le fait de ne pas apprécier tout cela à sa juste valeur.
Il n'en demeure pas moins que le comique de situation – qui lui, est universel – est passé tout seul. Globalement, les gags sont réussis et l'on suit les aventures et mésaventures de la famille Kurihara avec une certaine jubilation. Chaque épisode dure 21 minutes et comme le rythme est soutenu, on ne voit pas le temps passer, d'autant plus que la trame n'est pas répétitive. Hormis la fin, il n'y a pas beaucoup de suspens, mais cela est assez normal dans ce type de série familiale où la problématique est de voir comment les personnages évoluent et ce qu'ils deviennent au bout du compte.
J'ai beaucoup aimé la fin, qui est tout à fait satisfaisante. Avec un postulat de départ aussi spécial, on pouvait s'attendre à plusieurs fins possibles... et potentiellement surprenantes! Il n'y a pas de retournements de situation à vous donner le tournis, mais cette série est malgré tout très sympathique à suivre. Si j'avais mis en place un système de notes pour mes appréciations de dramas, je pense que celui-ci aurait récolté un 14 ou 15/20.
Les musiques – composées par Kenij Tamai – ne sont pas inoubliables, mais elles sont agréables à entendre, à l'instar de l'ending: “Ai wa Katsu”, interprété par Anne. Je connais surtout Anne pour ses talents d'actrice. En vérité, j'ai découvert grâce à ce drama qu'elle était également chanteuse... et qu'elle avait une jolie voix. L'animation qui défile pendant l'ending est fraîche et rigolote:


En conclusion :

Je conseille ce drama à tous ceux qui aiment les formats courts et/ou les bluettes sans prétention teintées d'humour et de fantastique, les bons sentiments et les séries familiales. Ceux qui ne se retrouvent pas dans cette énumération risquent de s'ennuyer un peu devant Ojichan Wa 25 Sai.









IZA, le 2 novembre 2015